C'est simplement une petite histoire de Kakashi et Iruka. Elle est très courte, alors, sa prend pas trop de temps à lire.^-^ Elle est simple, mais joyeuse.
Réactions à Chaud.
-J’ai encore du mal à digérer la nouvelle, marmonna Iruka.
-Tu veux aller boire un verre ?
-Ce n’est pas le moment d’être soûl et commencer à bramer sur tout les toits ce qu’on vient d’apprendre, Kakashi.
-Juste.
-Et… pourquoi tu me suis au fait ? S’enquit Iruka tout en grimpant les escaliers de son immeuble.
-Je m’assure que mon seul ami rentre bien chez lui ce soir.
Iruka roula des yeux.
-Kakashi, je ne suis pas ton seul ami, tu as aussi Gai…
Le ninja au sharingan dédia un regard dubitatif à Iruka qui corrigea.
-Bon, c’est ton meilleur ennemi si tu préfères. Et puis… Kurenaï.
-Ce n’est pas pareil Iruka.
-D’accord, d’accord. Asuma ?
-On se bourre la gueule ensemble de temps en temps, ça compte ?
-Ca dépend, rétorqua Iruka en ouvrant sa porte, qui paye ?
-Lui.
-Alors c’est un ami, conclut Iruka avant de se tourner vers Kakashi, le fixant en silence.
Le ninja s’appuya nonchalamment contre le mur, bras croisés, l’air tout à fait paisible et détendu.
Iruka le connaissait trop bien pour savoir que ce n’était qu’une façade.
-Tu veux pas rester seul hein ?
-Hm. Kurenaï dort chez Asuma ce soir. Je ne veux pas aller les embêter.
Iruka secoua la tête d’un air las et poussa la porte grande ouverte, faisant signe à Kakashi d’entrer.
-Je vais te faire un lit sur le canapé. Entre.
Iruka soupira tout en se déshabillant. Kakashi était bien bordé sur le canapé, enfoui sous plusieurs couvertures. Comment le grand ninja arrivait à dormir, recroquevillé sur la banquette, c’était un mystère. Iruka enfila un pantalon de pyjama, puis ouvrit son lit et s’assit dessus, défaisant sa queue de cheval.
Il resta quelque minutes assis, accoudé sur ses genoux, réfléchissant à sa journée. Il avait appris tellement de chose sur Naruto, sur Kyûbi, sur Konoha. Il croyait tout connaître de l’adolescent blond, depuis le temps qu’il l’avait sous sa garde, et voilà qu’il découvrait tout un pan qu’il avait ignoré. Comment avait il fait pour rater tout ça ? Est-ce qu’il avait été un mauvais tuteur ? Est-ce que Naruto ne lui avais jamais fait confiance ? Ca faisait mal de penser ça, de penser que l’adolescent ne l’avait peut être jamais vraiment aimé. Il se secoua vivement à ces pensées. Mais qu’est ce que c’était que ces doutes ? Naruto l’aimait ! Point ! C’était comme son frère, ou son fils, en tout cas, c’était sa famille. Ils étaient tout deux capables de tout pour se protéger mutuellement. Et si, demain, le conseil déclarait Naruto coupable, ça allait barder. Iruka ferait TOUT pour le sortir de là. Sur cette bonne résolution, Iruka s’allongea et remonta la couverture sur lui, éteignant la lumière de l’autre main.
Dix minutes plus tard, il était réveillé par un bruit de porte qui s’ouvre.
Kakashi était debout dans l’encadrement de la porte, une main sur la poignée. Iruka nota qu’il était torse nu, montrant sa peau couturée de cicatrices. L’une d’elle traversait son torse de bas en haut, et continuait sur la joue du ninja. Il ne portait pas son masque non plus, dévoilant la balafre qui barrait son œil gauche, de son front jusqu’au menton, coupant sa bouche au coin des lèvres. Sans son bandeau pour tenir ses cheveux, la chevelure rebelle retombait sur le visage et la nuque de Kakashi, accentuant sa ressemblance avec son père. Se gardant bien de le lui faire remarquer, Iruka s’assit dans son lit, adressant un gentil sourire à son ami.
-Tu n’arrives pas à dormir ?
Kakashi haussa les épaules, ce qu’Iruka traduisit par oui.
-Allez, viens.Kakashi éteignit la lumière du couloir et se dirigea lentement vers le lit d’Iruka. Celui ci s’était poussé sur le côté et sentit le lit s’affaisser quand Kakashi allongea ses soixante-sept kilos et quelques à ses côtés. Pendant quelques minutes, les deux hommes remuèrent sans cesse, tachant de trouver une position la plus confortable et la moins compromettante possible.
Ce qui ne servit à rien.
Le lendemain, ils étaient affalés l’un sur l’autre, Kakashi blottit contre le dos d’Iruka, les bras passés autour de sa taille