Dites, j'ai besoin d'aide. Il s'agit de trouver un titre U.U Je vous passe le prologue, mais en fait je n'arrive pas à trouver LE titre qui fera sensation...
Donc voilà regardez :
Bonne lecture !
Il faisait nuit dans Konoha, et une jeune fille s’avançait dans une ruelle mal éclairée. Mal à l’aise, elle déglutit péniblement. La nuit cachait bien des choses, elle le savait, et un meurtrier ou autre truand passait facilement inaperçu, surtout lorsque la lune jouait à cache-cache derrière les nuages gris de ce début d‘Automne. Le vent soufflait dans les arbres, faisant tomber quelques feuilles rougeoyantes sur l’allée et révélant un spectacle inquiétant à ses yeux de nacre. Elle pressa le pas lorsqu’un bruit se fit entendre. Elle redressa la tête, visiblement effrayée. Elle doutait bien de l‘identité de l‘ombre qui se profilait sur le mur, aussi ne fut-elle pas surprise de le voir apparaître, un sourire torve dessiné sur ses lèvres fines. Mais ce qu’elle ne savait pas, c’est que derrière son dos, un objet terriblement pointu brillait d’une lueur lugubre. Il ricana méchamment, mais pas un mot ne sortit de sa bouche lorsqu’il disparut soudain de sa vue. Elle n’eut pas le temps d’esquisser un geste qu’elle ressentit une douleur intense à la base de son cou. Sa vue se brouilla, et elle le vit partir aussi vite qu’il était venu, sa frêle silhouette s’enfonçant dans la nuit noire. Elle porta la main à sa gorge, et un liquide visqueux chatouilla ses doigts.
Du sang ! songea-t-elle sombrement. Elle se traîna difficilement, tentant dans un dernier effort de regagner la lumière rassurante des lampadaires de la rue voisine. Il fallait qu’elle se montre, pour qu’on puisse la sauver. Un tremblement parcourut tout son corps. Non, elle ne pouvait pas mourir maintenant.
Cela faisait cinq ans, cinq longues années, qu’il avait quitté Konoha avec l‘ermite des grenouilles. Son entraînement avait été plus long que prévu, mais cela lui avait permis d’acquérir une force incroyable et énormément d’expérience, dont il ne se plaignait pas le moins du monde. En voyageant de par le monde, il avait ainsi pu échapper à l’Akatsuki, et voilà qu’à présent il se retrouvait devant les portes rassurantes du village caché de la feuille. Il soupira s’allégresse, humant à fond l’air nocturne imprégné d’humidité de son village natal. Il se retourna vers son maître, un sourire béat aux lèvres.
- Cela fait plaisir de revenir, hein Naruto.
-Comme vous dites ero-sennin ! J’ai hâte de tous les revoir. s’écria-t-il joyeusement
- Il va d’abord aller faire notre rapport à Tsunade. répliqua l’ermite, agacé par l’obstination de son élève à l’appeler d’une façon aussi peu respectueuse.
Le jeune homme fit la moue.
- Je veux d’abord aller faire un tour en ville. Avec un peu de chance, je verrais peut-être Sakura.
- A ce propos Naruto…
Mais le sannin n’eut pas le temps de terminer sa phrase, car le blondinet était déjà hors de vue.
Il soupira lourdement avant de se diriger vers le bureau de l’hokage
en grognant.
De son côté, Naruto se dirigea sans le vouloir vers son appartement, qu’il n’avait pas vu depuis bien longtemps. Il observa le vieux bâtiment, qui ne semblait pas avoir bougé après toutes ces années. Alors qu’il promenait ses yeux vers la rue qu’il avait si souvent empruntée, un coin sombre attira son attention.
- Qui est là ? bégaya-t-il, légèrement inquiet.
Un gémissement lui répondit et une silhouette émergea de l’ombre en trébuchant. Le blondinet plissa les yeux. C’était une jeune fille aux longs cheveux noirs qui lui rappelaient vaguement quelque un.
-Hinata ?! murmura-t-il, interloqué.
Pour toute réponse, la jeune fille s’effondra, heurtant le sol avec violence. Inquiet, il se précipita vers elle. Une mare de sang se créait autour de son corps, partant de son fin cou blanc et se traînant sur le sol avec lenteur.
Elle a été égorgée ! Il n‘hésita pas une seconde sur ce qu‘il devait faire, la prit dans ses bras et fila en direction de l’endroit le plus adapté pour la sauver, à sa connaissance. Quelques minutes plus tard, il pénétra dans l’hopital sous les regards effarés des quelques infirmières de garde qui se trouvaient là.
-Vite, appelez un médecin ! lança-t-il à l’une d’entre elle.
Sans perdre une seconde, la jeune femme disparut dans le couloir. Les autres femmes s’avançèrent, curieuses, et les plus expérimentées paniquèrent dès qu’elles virent la vilaine entaille d’où s’échappait un flot de sang ininterrompu. La plus âgée d’entre elles arracha fermement le corps des mains du jeune homme.
-Je vais la transporter en salle d’opération. En attendant, rentrez chez vous jeune homme, vous en avez assez fait.
-Mais… geigna-t-il, légèrement vexé.
-Revenez demain ! C’est un ordre ! A moins que vous ne vouliez pas que votre amie vive ?
- Non ! s’écria-t-il, c’est bon, je rentre…
Il s’éloigna, les mains dans les poches, et se promit de revenir le lendemain matin.
Le soleil luisait doucement à travers les fenêtres teintées de l’hôpital. Un silence pesant s’était insinué lentement dans les couloirs immaculés, ou une infirmière se glissait de temps en temps, affairée à une tâche quelconque. La jeune Hyûga qui se trouvait dans la chambre 201 fixait le plafond depuis une bonne demi-heure, ne sachant trop que faire. Un bruit de pas résonna soudain dans le couloir, et une tête blonde apparut sur le seuil de la chambre.
-Salut, Hinata. murmura doucement le jeune homme.
Elle ne lui répondit pas. A quoi bon ? Il s’approcha et tira une chaise près du lit. Le silence se réinstalla vicieusement, ni l’un ni l’autre ne sachant comment engager la conversation.
-Hem, ça va ? se risqua le blondinet, légèrement gêné.
-ça va comme quelque un qui est à l’hôpital.
Sa voix froide et distante le fit frissonner. Il avait décidemment été très bête de poser une question pareille. Autant en venir aux faits, c‘était plus simple et plus loyal.
-Qui t’as fait ça ?
-...
Il soupira. Ça aussi c’était idiot. Il était évident qu’elle ne répondrait pas à une question si directe. Mais comment aborder un sujet si sensible ? Il n’avait jamais été très doué pour ce genre de chose, malheureusement.
-Est-ce que tu sais pourquoi on t’as agressée ?
-…Oui.
-Pourquoi ?
-Parce que je me suis mêlée de ce qui ne me regardait pas. Voilà, tu es content ?
Il perçut une once de colère dans sa voix. Mais qu’y avait-il de mal à vouloir connaître la vérité ? Il sentit qu’elle ne lui en dirait pas plus, mais il voulut quand même essayer.
-Tu ne veux vraiment pas qu’on arrête celui qui a essayé de te tuer ?
-Non.
-Mais moi, je veux le savoir.
La jeune fille se tourna vers lui et l’observa longuement, surprise.
-Je ne vais pas laisser filer un crétin qui a essayé de te tuer, poursuivit-il plus durement, personne ne touche aux gens que j’aime.
Elle détourna la tête, et il comprit que la conversation avait pris fin. Le cœur lourd, il quitta la pièce. Il se mit a errer dans les rues de la ville qui peu à peu s’animaient au fur et à mesure que le soleil se levait, dardant ses rayons sur les nombreuses échoppes du quartier marchand. Plongé dans ses sombres pensées, il finit par s’asseoir sur un banc au sommet du mont Hokage. Que pouvait-il faire ? Un meurtrier était là, sans doute sous ses yeux, et de savoir qu’il pouvait continuer à être libre l’insupportait au plus haut point. Dans son nindo, le point d’honneur était la justice, et il n’était pas question que celui-ci ne soit pas respecté.
Il allait mener son enquête, foi de Naruto. ____________________________________
Donc voilà C'est le prologue donc c'est court, mais la suite sera beaucoup plus longue !
Sujet: Re: Une fanfic à moi 
Lun 17 Mar 2008 - 14:48
J'arrête pas de tousser et je prends des médicaments qui ne goûtent pas bon (Mais les médicaments ne goûtent jamais bon)